Nicolas Bodin revient à l’occasion des discussions parlementaires consacrées au vote du budget national sur la question des suppressions ou réductions toujours plus nombreuses d’impôts. Prenant l’exemple de la redevance audiovisuelle, il vous en dit plus !
Plusieurs grandes voix socialistes se sont élevées pour proposer des alternatives à cette suppression de la redevance audiovisuelle, notamment dans une tribune publiée dans Libération.
Tout comme c’était le cas pour la taxe d’habitation, le PS partage une nécessité urgente de réformer ces prélèvements d’une autre époque dont les mécaniques présentent de nombreux défauts. Mais réformer ne veut pas dire supprimer, et des méthodes plus justes et durables existent !
“Pour les 12 millions de foyers les plus modestes par exemple, elle coûterait entre 0 et 30 euros, contre 138 euros aujourd’hui.”
Si l’on avait appliqué la réforme proposée par le PS, les plus modestes seraient aujourd’hui largement exonérés !
Et ce qui remplace la redevance audiovisuelle est encore pire finalement. En s’appuyant sur une part de TVA, on lui substitue un impôt encore plus injuste… qui touche absolument tout le monde de la même manière et davantage encore en cette période de large hausse des prix.
La proposition du PS s’appuyait sur la professeure d’économie à Sciences Po et spécialiste des médias Julia Cagé qui imaginait un impôt progressif comme c’est le cas en Suède ou en Norvège. Le but principal aurait été atteint plus facilement : les acteurs de l’audiovisuel public réclament une ressource pérenne pour préserver leur indépendance.
Pour aller plus loin…
- Lire le rapport “Une autre redevance est possible” par Julia Cagé.
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